Justice

Peines confirmées en appel pour les trafiquants de civelles

16 mars 2022

En février 2019, le tribunal correctionnel de Nantes condamnait un mareyeur de Trignac (Loire-Atlantique) et son fils, un second mareyeur installé, lui, en Deux-Sèvres, quatre braconniers, fils et gendre d’un pêcheur professionnel en eau douce pour trafic de civelles, en bande organisée, entre la Loire-Atlantique et le Pays basque espagnol, de janvier 2013 à avril 2016. Un seconds pêcheur professionnel en eau douce, prévenu dans le même dossier, n’était, lui, reconnu coupable que de travail dissimulé et de blanchiment de fraude fiscale.

Le 9 mars 2022, la cour d’appel de Rennes confirmait les condamnations, peines de prison ferme ou avec sursis et amendes, des neuf hommes. Voitures, motos, camionnettes, bateau ont été confisqués. Quelque 234 000 €, en tout, ont été saisis sur les comptes des neuf condamnés, dont huit ont également interdiction, pendant 5 ans, de pêcher la civelle ou de la commercialiser. Les uns et autres verseront en tout près de 70 000 € pour préjudice moral à douze associations ou structures professionnelles, Comité national de la pêche professionnelle en eau douce, comité national des pêches maritimes et des élevages marins, fédération de Loire-Atlantique de pêche et de protection du milieu aquatique, France nature environnement, eaux et rivières de Bretagne, Robin des bois, ligue de protection des oiseaux…, qui se sont constituées parties civiles. La cour les a également condamnés à dédommager, à hauteur de 230 000 € au titre du préjudice écologique, la fédération de Loire-Atlantique de pêche et de protection du milieu aquatique, la ligue de protection des oiseaux, Robin des bois et l’association agréée des pêcheurs professionnels en eau douce de Loire-Atlantique.